Quels prélèvements pour la retraite complémentaire ?

La retraite se constitue au fil des années, grâce à des prélèvements sociaux au cours de votre carrière, qui concernent les différentes cotisations que vous faites.

Prélèvements sociaux et retraites complémentaires : quelles sont les cotisations ?

Si vous vous rapprochez de l’âge de la retraite, ou alors, vous êtes déjà retraité et que vous voulez vous renseigner sur la retraite de base, ainsi que la retraite complémentaire, c’est une démarche intelligente à faire, pour être tenu au courant de tout ce qui concerne ces dernières (retenues, méthode de calcul, etc.).

La retraite complémentaire obéit au même système de cotisations et se constitue, elle aussi, de la même manière. Dans cet article, on va vous dire quels sont les prélèvements sociaux sur les retraites complémentaires ?

Retraite complémentaire : quelles sont les cotisations qui sont prélevées ?

Les caisses des retraites complémentaires, sont dans le droit de procéder à des prélèvements, qui sont obligatoires et légaux. Ces prélèvements sont déduits, à partir des pensions qui sont versées aux retraités.

Par la suite, tout prélèvement de ce type sera à son tour versé à l’URSSAF : l’Union de Recouvrement de la Sécurité sociale. Dans le cas où le retraité n’a pas d’imposition, une exonération de ces prélèvements, en partie, est possible.

Il y a au total, quatre prélèvements :

  • ceux de l’Assurance Maladie ;
  • la Contribution Sociale Généralisée (communément appelée CSG) ;
  • la Contribution pour le Redressement de Dette Sociale (appelée CRDS) ;
  • la Contribution de Solidarité pour l’Économie (appelée CSA).

De ce fait, il y a deux cotisations différentes pour l’Assurance Maladie, une à 1% et l’autre à 4,20%. La première concerne les personnes retraitées qui résident en France ; elle s’élève à 2,60 % pour : la Moselle, le Haut-Rhin et le Bas-Rhin. Il n’y aura aucun prélèvement, si l’exercice antérieur n’est pas imposable.

Pour la deuxième (4,20%), elle concerne les personnes qui résident à l’étranger, sauf si des conditions précises sont remplies.

Puis, vient la CSG, 2,40% ou 4,20% : les deux sont possibles d’exonération, et cela, prend effet si la personne réside à l’étranger, ou s’il n’existe pas d’imposition sur son exercice. Ce prélèvement n’est pas déduit de l’impôt sur le revenu.

Ensuite, viennent la CRDS et la CSA, respectivement à 0,50% et 0,30% :

  • pour la CRDS : elles ne sont pas prélevées, si le retraité a un bénéfice d’allocation ;
  • pour la CSA : les retraités qui ne payent pas la CSG, sont automatiquement exonérés de celle-ci ou ceux qui ont un taux réduit.

Les cotisations prélevées sur vos retraites complémentaires : ce que dit Agirc-Arrco

Les cotisations sociales ou les différents prélèvements sont déduits de votre pension complémentaire totale (brute et annuelle), par la caisse de votre retraite et sont ensuite versés à l’Urssaf.

Les primes d’assurance-maladie sont déduites à un taux d’imposition de 1%, tandis que les taux concernant la complémentaire santé, pour ceux qui bénéficient du régime général local Alsace-Moselle, ainsi que du régime local agricole Alsace-Moselle, sont fixés respectivement à 1,1 % et 1,5 %.

Pour ceux qui ont des allocations sociales et résident à l’étranger, notamment les titulaires d’une pension dans le pays où ils résident (hors espace économique européen, Andorre et Suisse) et d’une assurance maladie prise en charge par le régime, le taux d’imposition est de 4,2%.

Les français qui sont en territoires d’Outre-mer et qui n’ont pas de pension dans le pays où ils habitent, ont une retraite déterminée selon les codes H8, H6 et HA.

Le taux d’imposition de la CSG s’élève à 3,8% , 6,6% ou 8,3%, selon la situation fiscale de l’individu. La CRDS est prélevée à un taux d’imposition égal à 0,5%. Le taux d’imposition de la Contribution Autonome de Solidarité (CSA) est à 0,3 %.

Les CRDS, CSG et CSA sont prélevés via toutes les subventions familiales. Les cotisations d’assurance maladie sont déduites des allocations qui concernent les enfants, dont il faut se charger, mais pas des allocations pour enfants élevés ou nouveau-nés (à part pour les cotisations complémentaires du régime Alsace-Moselle).