Le Japon veut établir des normes mondiales pour les robots d’assistance à l’homme

Le Japon a ouvert une consultation avec l’Organisation internationale de normalisation (ISO) afin d’établir des normes pour les robots d’assistance à l’homme.

En avance sur la robotique

Le vieillissement de la population japonaise explique en partie les énormes investissements consentis par le Japon dans la robotique. Les robots conçus pour aider les personnes âgées sont de plus en plus courants.

Le Japon a déjà créé une norme nationale pour les interactions entre le robot et l’homme dans un grand nombre de domaines, dont la médecine, le commerce et les transports.

Le Japon souhaite maintenant exporter cette norme dans le reste du monde.

Renforcé par la COVID-19

Ce mouvement est en partie stimulé par la pandémie de coronavirus et par l’utilité que pourraient avoir les robots médicaux à distance pour maintenir la distance sociale et prévenir la propagation de ces virus.

Rien qu’au Royaume-Uni, on a enregistré au moins 200 décès de personnes travaillant en première ligne dans des établissements médicaux tels que des hôpitaux, des cabinets de consultation et des maisons de soins. Les robots pourraient contribuer à réduire le risque pour les autres travailleurs de première ligne à l’avenir, en plus de libérer du temps pour les nombreux domaines où l’on a encore besoin d’humains.

Bien entendu, la décision du Japon n’est pas entièrement désintéressée. Le Japon, en tant que leader mondial de la robotique, s’attend à pouvoir exporter davantage d’assistants robotiques.

Définition d’une norme

Comme toute future norme ISO sera probablement basée sur l’actuelle norme japonaise JIS Y1001, les entreprises japonaises bénéficieront d’une longueur d’avance sur leurs concurrents mondiaux.

L’actuel TC 299 de l’ISO pour la « normalisation dans le domaine de la robotique, à l’exclusion des jouets et des applications militaires » ne tient pas compte des meilleures pratiques pour les différents contextes, ce que fait la norme japonaise.

Le nouveau groupe de travail du TC 299 est dirigé par le Japon pour veiller à ce que la norme mondiale soit au moins aussi solide que la version nationale du pays.